L’installation et l’entretien d’une pompe à chaleur représente un budget qui peut sembler élevé, il faut cependant savoir que l’État finance une partie de cette dépense.
Le prix d’une pompe à chaleur aérothermique de type air-eau peut osciller entre 7000 et 15 000 euros. À ce prix s’ajoutent les diverses dépenses d’entretien généralement établies dans un contrat avec l’installateur ainsi que celui des équipements (comme un parquet chauffant).
On dit souvent que l’utilisation d’une pompe à chaleur est un investissement, celui-ci peut paraître en effet assez important et il faut attendre quelques années avant de profiter d’un retour sur investissement. Pour alléger la dépense, il existe de nombreuses aides financières existent pour réduire le coût de cette dépense, à condition toutefois de faire appel à des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’environnement).
Pour une pompe à chaleur de type air- eau, le crédit d’impôt (CITE) s’élève à 30 %, plafonné à 8000 euros (personne célibataire, veuve ou divorcée) ou 16 000 euros (couple marié ou pacsé disposant d’une imposition commune) : le montant peut varier selon le nombre de personnes à charge.
Faire appel à un professionnel RGE pour la pose du matériel permet aussi de bénéficier d’une TVA réduite (5,5 % au lieu de 20%) : cette réduction s’applique aux résidences achevées depuis plus de 2 ans.
L’ANAH est un organisme public (Agence nationale de l’Habitat) dont la vocation est l’amélioration du parc de logements privés. Pour les propriétaires occupants, bailleurs ou les syndicats de copropriétaires, la mise en place d’un système de PAC air-eau dans un bâtiment âgé d’au moins 15 ans peut donner droit à une subvention ainsi qu’une prime selon les ressources du ménage et sa géolocalisation. Les collectivités territoriales peuvent également contribuer à financer une partie de vos travaux.
Sachez aussi que de nombreux assureurs, banques et organismes de crédit sont autorisés à proposer l’Éco-Prêt à taux Zéro (Éco-PTZ). Ce prêt concerne les propriétaires et syndicats de copropriétaires de bâtiments créés avant 1990 utilisés comme résidences principales. Son montant maximum est de 30 000 euros et son remboursement ne comprend aucun intérêt, comme son nom l’indique. Il est cumulable avec d’autres aides (comme l’aide à la solidarité écologique ou le PTZ) et remboursable en maximum 10 ans. Tout comme le crédit d’impôt à 30% (CITE), pour en bénéficier, les travaux doivent être effectués par un installateur RGE (Reconnu garant pour l’environnement).